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Monday 25 November 2013

Comment le lobby bancaire et le gouvernement français protègent les banquiers ..

banquierAucun banquier n’a été inquiété durant la dernière crise économique.
Aux Etats-Unis, dans un article daté du 12 novembre, le juge américain Jed Rakoff pose la question de savoir pourquoi aucun banquier n’a été poursuivi à la suite de la crise des subprimes, huit cent d’entre eux l’ayant été, par exemple, dans le sillage de la crise des Savings and Loan, les caisses d’épargne américaines, au milieu des années 1990. Il suffit pour répondre à cette interrogation légitime de se poser une seule question.
Comment faire pour que les gendarmes que sont les régulateurs détournent  leur attention des individus responsables ?
La solution est très simple, accuser les firmes, et non les dirigeants et stratèges.
Mais les banques ne sont-elles pas « too big to fail » comme on nous le répète sans arrêt? Ainsi, le lobby bancaire a réussi à reporter la faute des coupables sur l’établissement  auquel ils appartenaient, tout en hurlant que la condamnation d’une firme mettrait forcément en péril l’économie.
C’est cela qu’évoquait l’Attorney General, le ministre de la justice américain, Eric Holder, quand il déclarait qu’« il nous est devenu difficile de poursuivre [des firmes] quand on nous fait comprendre que si nous les poursuivions – si elles étaient accusées de comportement criminel – cela aurait un impact négatif sur notre économie, voire même sur l’économie mondiale ».
Si bien qu’au final, ni les firmes, ni les individus ne sont plus inquiétés. Ce serait donc, si l’on comprend bien, au nom de l’intérêt général que les responsables de la crise des subprimes ne passeraient pas en jugement.
En France, le dédouanement des responsables de la crise sous forme de non-lieux implicites ou d’amnisties est assuré par l’article 60 du projet de Loi des Finances 2014.
Sous prétexte de défense de l’intérêt général, sous la forme très particulière de l’État garant de la banque en faillite Dexia, un projet de loi vise à attribuer à titre rétroactif un caractère légal aux « crédits structurés » vendus aux collectivités locales par Dexia et d’autres banques. Rappelons que ces contrats constituaient de véritables escroqueries puisque, présentés comme de simples prêts, ils transformaient en réalité les collectivités locales emprunteuses en assureurs des banques prêteuses, les couvrant pour des risques de change ou de taux auxquels elles pouvaient être exposées par ailleurs.
Le 14 novembre, Karine Berger (PS) déclarait en Commission des Finances : « Tout de même, si l’on adopte cette mesure, c’est l’ensemble des crédits actuellement accordés aux entreprises en France – soit 500 milliards d’euros environ – qui ne pourront plus faire l’objet d’un recours ! ».
Charles de Courson (UDI) ajoutait : « Je maintiens que cet article [60] revient à blanchir des banques ayant commis une faute, ce qui n’est pas acceptable ». On ne peut mieux dire.
L’exonération des responsables de la crise financière a pris au fil des ans des formes multiples, toutes également scandaleuses.

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