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Thursday 14 November 2013

Jolie article, Meme si pour moi se gars est et restera une grosse merde !




"Hollande ? C'est deux millimètres d'humanité ; le reste, c'est de la glace bleue avec un pilotage politique à dix jours. Et de dix jours en dix jours, cet homme, avec sa bonne étoile au-dessus de la tête, est devenu président de la République." Ainsi parlait Jérôme Cahuzacquand il se laissait aller à faire de l'humour à propos de François Hollande. Un portrait psychologique qui tranche avec la bonhomie que l'on accorde généralement au chef de l'État tombé au plus profond de son impopularité.
Tout le monde a un avis sur ce qui fait courir cet homme toujours affable, y compris durant les tempêtes. Ses opposants, eux, feignent de le prendre pour un "gentil qu'une pichenette fera tomber du trône". En vérité, micro fermé, les mêmes, à savoir les François Fillon ou les Jean-François Copé, pour ne citer qu'eux, savent à quel redoutable manoeuvrier ils ont affaire. Et craignent sa "capacité à [les] entortiller". En un mot, Hollande n'est pas devenu président par hasard, même si c'est par hasard qu'il semble gouverner, comme en témoignent ses dernières reculades fiscales ou son improvisation précipitée dans l'affaire Leonarda.

Virtuose de l'esquive

Ses "amis politiques" du PS commencent à douter et s'éparpillent en petits courants de députés rebelles. Pour eux, c'est le Hollande de la rue de Solférino qui resurgit : le virtuose de l'esquive. Pendant la campagne, quand un conflit éclatait au QG, il arrivait au candidat de filer sur son scooter. Au point que ses proches avaient, par autodérision, rebaptisé leur courant Scooter à gauche, par analogie au club Répondre à gauche, son mouvement officiel !
Pour remédier à la crise actuelle, certains commentateurs échafaudent à sa place des hypothèses assez loufoques pour ceux qui le connaissent bien : la dissolution, le remaniement avec ou sans changement de Premier ministre avant les municipales... Outre que cela n'aurait aucun effet sur sa propre popularité, c'est ignorer que François Hollande, sur le modèle mitterrandien, est un adepte de la gestion paroxystique des crises. Donc, sa priorité, c'est d'attendre. De faire le dos rond en espérant que la conjoncture s'améliore...

Goût du secret

"De toute façon, on ne sait jamais ce qu'il pense tant qu'il n'a pas pris de décision, confie l'un de ses conseillers à l'Élysée. Il nous écoute parfois quand il n'a pas d'opinion sur un sujet. Mais, durant tout son processus de mûrissement, on ne peut pas percer sa pensée." Et personne n'a de prise sur lui. Ce goût du secret, très mitterrandien aussi, se retrouve dans sa manière de cloisonner, de court-circuiter, de se dissimuler. Depuis qu'il est à l'Élysée, il continue à répondre aux SMS des journalistes qu'il connaît le mieux... en cachette de son propre service de presse. Ses conseillers s'amusent régulièrement de ses remarques quand il arrive le lundi matin en réunion et qu'il lance à la cantonade, l'air contrarié par une fuite : "Qui a parlé au JDD ?" "On se regarde tous, mais on sait très bien que c'est lui", confient, en choeur, plusieurs conseillers qu'il fait parfois travailler sur un même dossier, sans le leur dire...
Il fait de même avec ses ministres, qu'il met dans la confidence d'un arbitrage sans en avertir Jean-Marc Ayrault avec la consigne de garder le secret, le temps pour lui de convertir délicatement le Premier ministre à ses vues. Car c'est un autre trait psychologique de François Hollande : le refus d'imposer purement et simplement ses décisions parce qu'il serait le chef et qu'à un chef on obéit sans discuter. C'est en cela que le caractère entier d'un Sarkozy horripilait l'opposant Hollande.

Refus de l'affrontement aux personnes

Le chef de l'État manoeuvre, en permanence, y compris et surtout les siens. "En laissant pourrir jusqu'à créer des sacs de noeuds qu'il doit ensuite dénouer", lâche un membre éminent du PS. L'exemple de la baisse de la TVA sur la rénovation thermique des bâtiments est le plus criant. Durant la préparation du budget, le président veut faire un geste fort en direction des ménages qui accompliraient cet effort. Mais cette baisse de la TVA laisserait un trou de plusieurs centaines de millions d'euros dans les caisses de l'État. Face à cette perspective, Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, résiste. Hollande insiste plusieurs fois, mais n'impose pas sa décision. Arrive donc le 20 septembre, jour du grand discours de François Hollande ouvrant la conférence environnementale. Son discours lui a été préparé. À la dernière minute, il ajoute la baisse de la TVA sur la "rénovation thermique". Stupeur chez ses conseillers ! À Bercy, Bernard Cazeneuve n'en croit pas ses oreilles. Tout l'après-midi, la confusion règne : est-ce une erreur dans le prononcé ? Hollande maintient : il l'a bien dit. "À aucun moment, il n'a affronté directement son ministre du Budget en lui disant : C'est comme ça et pas autrement", rapporte un témoin du charivari.

Dans la compétition politique, le président a toujours eu besoin de deux choses : de nombreux alliés, bien sûr, mais surtout d'un adversaire. "Quand DSK a été évincé de la présidentielle après le Sofitel, François a flotté durant plusieurs semaines. La machine s'est arrêtée de tourner, car il ne savait plus contre qui se battre", rapporte l'un des acteurs de sa campagne. D'où sa vigueur surprenante lors du débat télévisé face à Nicolas Sarkozy : les Français ont découvert alors un contradicteur coriace, agressif comme jamais, loin de l'édredon auquel Sarkozy pensait se frotter. "Hollande aime la compétition, commente l'un de ses proches. C'est toute sa vie : regardez ses diplômes, c'est une bête à concours jusqu'à l'Ena, il aime la politique parce que c'est une compétition. D'ailleurs, depuis qu'il est président, il flotte à nouveau : il n'a pas d'adversaire incarné. Il redeviendra bon quand il faudra se battre en 2017." Dans trois ans... 

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