L'équipée sanglante d'un SDF cannibale dans les Hautes-Pyrénées

La petite commune de Nouilhan est traumatisée après qu'un SDF a agressé au moins trois personnes et mangé le cœur de l'une d'elles.

La Phytothérapie

Nouilhan, petite commune de 204 habitants à une vingtaine de kilomètres au nord de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, a été, dans la nuit de jeudi à vendredi 15 novembre, le théâtre d'une triple agression particulièrement sanglante. L'une d'entre elles, selon des informations d'abord révélées par RTL, trahissant un cas de cannibalisme.
Une sanglante escapade

Vers 20 heures, un sans-abri âgé de 26 ans, natif de Tarbes mais inconnu à Nouilhan, s'introduit chez un homme de 90 ans, et lui fracasse le crâne à l'aide d'un outil métallique, d'environ 80 cm de long, dérobé dans une grange. Il aurait alors extrait le cœur et la langue de sa victime pour les cuisiner et les manger, avant d'incendier le cadavre. Alerté par les flammes, l'un des deux fils du nonagénaire, vivant à proximité, contacte les secours.
Entre-temps, le SDF s'en serait pris, pour une raison inconnue, au conducteur d'un tracteur venu livrer du maïs dans un silo. Il lui aurait brisé l'épaule, toujours avec sa barre de fer. Puis, il aurait pénétré dans une seconde maison avant d'être mis en fuite par le propriétaire des lieux. Il parvient encore à fracturer la voiture d'un chasseur pour y dérober un fusil.
L'homme est finalement interpellé sans peine, par les gendarmes, vers 23 heures.
Une scène «particulièrement traumatisante»

Jean Duval, maire du village, s'est dit «bouleversé» par ce drame qui touche «l'une des plus vielles familles de la commune, de plus dans un endroit où tout le monde se connaît.» Présent sur les lieux du crime, il décrit une scène «particulièrement traumatisante.»
L'agresseur et meurtrier présumé a été placé en garde à vue. Il aurait déclaré aux enquêteurs avoir répondu à des messages ou à des voix. Il n'avait aucun lien avec ses victimes, selon les premiers éléments de l'enquête, et n'avait pas d'autre antécédent judiciaire qu'une conduite en état d'ébriété. Il n'était pas, non plus, connu des services de psychiatrie.